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1Envoyez des agneaux comme tribut16.1 Tribut envoyé au roi qui règne à Jérusalem, à l’exemple de Mésha, roi de Moab, d’après 2 R 3.4-5. ╵au maître du pays
depuis Séla par le désert
jusqu’au mont de Sion.
2Comme des oiseaux fugitifs ╵chassés hors de leur nid,
seront les filles de Moab ╵près des gués de l’Arnon16.2 Fleuve principal de Moab qui constituait aussi sa frontière nord..
3« Donne-nous un conseil, ╵supplieront-elles16.3 Les filles de Moab s’adressent à Jérusalem., ╵prends une décision !
En plein midi, ╵étends sur nous ton ombre ╵comme la nuit.
Cache les expulsés,
ne trahis pas les fugitifs !
4Que les réfugiés de Moab ╵soient accueillis chez toi16.4 Autre traduction : que les réfugiés de Dieu trouvent refuge en Moab. !
Sois pour eux un refuge ╵contre le destructeur. »

Car, un jour, l’oppression ╵va prendre fin,
la dévastation cessera,
et l’oppresseur ╵aura disparu du pays.
5Il régnera un roi ╵sur le royaume de David.
Son trône sera stable ╵car il gouvernera ╵le peuple avec bonté
et avec loyauté.
Il poursuivra le droit
et sera prompt ╵à exécuter la justice.

6Nous avons appris à quel point ╵Moab est orgueilleux,
oui, nous savons son arrogance, ╵son orgueil et sa présomption,
mais ses discours sont vains.
7Aussi les Moabites ╵auront lieu de gémir ╵sur le sort de Moab.
Tous se lamenteront ;
gémissez, consternés,
car il n’y aura plus ╵de gâteaux de raisin ╵faits à Qir-Haréseth.
8Les champs de Heshbôn dépérissent,
les maîtres des nations ╵ont brisé tous les ceps ╵des vignes de Sibma
qui s’étendaient ╵jusques à Yaezer
et qui allaient se perdre ╵jusque dans le désert,
et dont les rejetons ╵se répandaient au loin, ╵au-delà de la mer.
9C’est pourquoi moi, je pleure, ╵oui, je pleure, avec Yaezer, ╵les vignes de Sibma.
Je vous arrose de mes larmes, ╵Heshbôn, Elealé,
car sur votre moisson ╵et sur votre vendange,
les cris de joie se sont éteints.
10La joie et l’allégresse ╵ont disparu dans les vergers,
et, dans les vignes, ╵il n’y a plus de cris de joie, ╵plus de réjouissances,
on ne presse plus le raisin ╵dans le pressoir.
Je fais cesser les cris de joie.
11C’est pourquoi je frémis, ╵comme vibre une lyre, ╵en pensant à Moab,
mon cœur se serre ╵pour Qir-Harès.
12On voit le peuple de Moab ╵se donner de la peine ╵sur les hauts lieux,
et se rendre à son sanctuaire ╵pour prier ses idoles : ╵mais il n’y pourra rien.
13Voilà ce qu’a dit l’Eternel depuis longtemps sur Moab.
14Maintenant l’Eternel déclare : Dans trois années, comptées comme l’on compte l’année d’un mercenaire16.14 C’est-à-dire jour pour jour (voir 21.16)., l’élite de Moab, avec sa multitude, si nombreuse soit-elle, sera humiliée et il n’en survivra qu’un reste insignifiant et sans aucune force.