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Réponse de Job à Bildad

On ne connaît ni ne comprend l’œuvre de Dieu
1Alors Job prit la parole et dit :
2Ah, comme tu sais bien ╵aider l’homme sans force,
et secourir le bras ╵qui n’a plus de vigueur !
3Quel bon conseil tu donnes ╵à celui qui se trouve ╵dépourvu de sagesse,
et comme tu répands ╵la science à profusion !
4Mais à qui donc, dis-moi, ╵s’adressent tes discours ?
De quelle inspiration ╵émanent tes paroles ?

5Tous ceux qui sont morts tremblent
bien au-dessous des mers ╵et des êtres qui les habitent,
6car le séjour des morts ╵est à nu devant Dieu,
et le royaume des défunts26.6 En hébreu : Abaddôn, c’est-à-dire le lieu de destruction. Dans Ap 9.11, c’est le nom de l’ange de l’abîme. ╵n’a rien pour se couvrir.
7Il étend sur le vide ╵la région de l’Arctique
et il suspend la terre ╵au-dessus du néant.
8Il enserre les eaux ╵dans ses nuées épaisses,
mais jamais, sous leur poids, ╵les nuages n’éclatent.
9Il a couvert d’un voile ╵la face de son trône
en étendant sur lui ╵son épaisse nuée.
10Il a tracé un cercle ╵sur la face des eaux,
au lieu où la lumière ╵rencontre les ténèbres.
11Les colonnes du ciel ╵sont ébranlées,
épouvantées, ╵à sa menace.
12Par sa puissance, ╵il agite la mer ;
par son intelligence, ╵il en brise le monstre26.12 Voir v. 13 ; 3.8 et note. Autre traduction : il en brise l’orgueil (voir 9.13 et note)..
13Sous l’effet de son souffle, ╵le ciel devient serein.
Quant au serpent fuyard26.13 Voir Es 27.1 et note., ╵sa main l’a transpercé.
14Cependant, ce n’est là ╵qu’une infime partie ╵de ce qu’il accomplit,
dont nous ne percevons ╵qu’un murmure léger.
Qui pourra donc comprendre ╵les éclats de tonnerre ╵de sa puissance ?